Numéro : 2748 - Année : 2019
Navires autonomes - en avant
Philippe GOUBAULT, Marc RICHARD - Naval Group - (France)
Les navires autonomes sont annoncés. Tout le monde en parle et de nombreux acteurs majeurs du domaine maritime travaillent activement sur des projets ambitieux.
On se propose dans ce mémoire de faire un examen des difficultés que représente cet objectif d’autonomisation des navires. Pour cela nous proposons une double approche : Top-down et bottom up. Nous nous intéresserons ici à un navire à vocation militaire.
Top-down : prenons un navire complexe existant et identifions ce qu’il conviendrait de faire pour parvenir à un fonctionnement totalement autonome. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’atteindre l’asymptote de la réduction des équipages. Personne ne semble trop s’écrier à ce sujet et pourtant de nombreuses voix se sont élevées contre la réduction des équipages (trop loin, trop vite..). Le chemin est plein d’embuches. Il conviendra de toutes les identifier pour parvenir au « Graal ».
Bottom-up : prenons un drone de surface existant et voyons comment le monter en capacité (durée de mission, complexité de la mission, complexité des équipements contribuant à la mission, autonomie décisionnelle, etc..) nécessaires jusqu’à l’amener au statut de navire autonome. Au fur et à mesure de la complexification, il conviendra d’identifier comment maintenir à la fois l’autonomie fonctionnelle et la capacité à durer dans le temps du navire autonome ainsi visé.
La question qui vient alors à l’esprit : est-ce que les deux approches se rejoignent ou existe-t-il un vide entre les deux auquel cas le navire autonome pourrait être un objectif inatteignable ?
Ce mémoire est écrit en anglais
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