Association Technique Maritime et Aéronautique

Numéro : 2196 - Année : 1992

Transmission électrique pour navires rapides du futur

J.-L. SABRIE, Chef du Service Marketing, GEC ALSTHOM Belfort, Division Electromécanique, Département Electrotechnique
H. GODFROID, Chef du Service Etudes Générales-Développements, CEGELEC Belfort, Division des Ensembles Industriels
P. ASSELIN, ALCATEL ALSTHOM International, Mission Marine

 

-L'architecte naval des navires rapides du futur peut rencontrer certaines difficultés dans la résolution des problèmes que soulèvent ses projets, notamment :

l'adaptation du couple et de la puissance, fournis par les engins moteurs, au couple et à la puissance absorbés par la propulsion dans la gamme des vitesses de croisière envisagées.

l'installation souvent malaisée, voire impossible, des moteurs thermiques dans les coques particulières, ou aux emplacements souhaités par l'architecte.

-La transmission électrique apporte des solutions élégantes à ces deux problèmes. Elle est toutefois jugée généralement assez lourde et plus coûteuse. De nouveaux éclairages peuvent être apportés à ce sujet.

-Deux exemples seront donnés, l'un applicable en 1992, l'autre à l'horizon 2000, si l'effort de développement nécessaire est entrepris prochainement.

1) Navires NES avec propulseurs "Hydrojet" ; 2 entraînements de 20 MW chacun, à 400 tpm, réalisés par association de réducteurs et de 2 moteurs asynchrones de 10 MV à 7.900 tpm. Moteurs thermiques: 4 turbines à gaz de 15 MW à 7.000 tpm.

2) Navire SWATH avec hélices contrarotatives, entraînements de 40 MW par coque, à 200 tpm, réalisés chacun par 2 moteurs synchrones supraconducteurs de 20 MW, permettant une attaque directe du propulseur, alimentés par des alternateurs supraconducteurs au travers de convertisseurs statiques.

Moteurs thermiques: 4 turbines à gaz de 24 MW à 3600 tpm.

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Expédition : 8 jours

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