Numéro : 2585 - Année : 2010
Amélioration de la tenue en fatigue des assemblages soudés par des traitements de parachèvement
Marc BOUSSEAU, DCNS – CESMAN
Les courbes de conception des assemblages à l'état brut de soudage ne dépendent pas de la limite d'élasticité de l'acier utilisé. La résistance à la fatigue pour une durée de vie de 2.106 cycles (FAT) ne dépasse pas 100 MPa dans le cas d'un joint soudé bout à bout de bonne qualité. Une telle valeur est généralement considérée comme faible par les architectes navals et les bureaux d'études. Des études, destinées à améliorer le comportement en fatigue, portent sur deux principales méthodes : a)diminution des concentrations de contraintes en pied de cordon (meulage, refusion TIG….) b)création de contraintes résiduelles de compression (martelage, grenaillage, UIT, UP….). Dans tous les cas, ces méthodes permettent également d'éliminer les petits défauts présents en pied de cordons. Les méthodes de parachèvement peuvent s'appliquer à des constructions neuves, pour améliorer localement la tenue en fatigue ainsi que dans le cas de structures existantes ou après réparations. Une brève présentation de la Recommandation IIW-1815-06, publiée en 2006, est complétée par des résultats expérimentaux. Dans de nombreux cas on constate que l'amélioration augmente avec la limite d'élasticité du matériau de base. Ce point est important pour l'emploi d'aciers HLE. La plupart des résultats d'essais de fatigue sur joints soudés parachevés sont obtenus à des chargements à amplitude constante. L'influence de sollicitations sous chargements à amplitude variable, importante pour des conditions de service, est également abordée.
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