Numéro : 2768 - Année : 2021
Surveillance des eaux usées du porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de la pandémie de SARS-COV-2
Mickaël BONI, Olivier GORGÉ, Chloé LEMOIGNE - Institut de recherche biomédicale des armées - Brétigny-sur-Orge (France)
Pierre LOBET - Porte-avions Charles de Gaulle, Marine nationale
Morgane LEVERT, Laurent MOULIN, Sébastien WURTZER -Eau de Paris, Département de recherche, développement et qualité de l’eau - Ivry-sur-Seine (France)
Jean-Ulrich MULLOT, Manon CHANTRE - Laboratoire d’analyse, de surveillance et d’expertise de la Marine - Toulon (France)
Frédéric JANVIER - Hôpital d’instruction des armées, Sainte-Anne - Toulon (France)
Jean-Marc QUENEZ - SSF, Marine nationale
Yvon MADAY - e-LTER Zone Atelier Seine, Sorbonne Université, CNRS, EPHE, UMR 7619 Metis - Paris (France)
Jean-Marie MOUCHEL - Laboratoire Jacques-Louis Lions (LJLL), Sorbonne Université, CNRS, Université de Paris - Paris (France)
Vincent MARÉCHAL - Inserm, Centre de recherche Saint-Antoine, Sorbonne Université - Paris (France)
OBEPINE - Réseau Obépine https://www.reseau-obepine.fr ; ccos@reseau-obepine.com
À la suite de l’épidémie de SARS-CoV-2 de 2020, le porte-avions nucléaire (PAN) Charles De Gaulle s’est doté d’un laboratoire de biologie moléculaire afin de se protéger d’une nouvelle propagation de la maladie COVID-19.
La transposition au PAN CDG de la recherche de virus par analyse des eaux usées de certaines villes de France réalisée par le réseau OBEPINE (OBservatoire EPIdémiologique dans les Eaux usées) a été rendu possible grâce à l’aide technique de l’IRBA, du LASEM et du laboratoire R&D d’Eau de Paris. Financé par le service de soutien de la flotte et déployé dans un temps record sur le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle pour permettre la recherche dans les eaux noires de la présence de virus, il a permis au porte-avions nucléaire Charles De Gaulle d’être totalement autonome en matière de surveillance environnementale avancée.
Les résultats quotidiens fournis par le laboratoire ont ainsi permis d’apporter une analyse complémentaire à l’analyse médicale de la situation épidémiologique du porte-avions. Les analyses ont été quotidiennement partagées avec l’IRBA et le LASEM de Toulon.
Cet outil innovant peut très facilement être réorienté vers la recherche de tout autre agent pathogène dans les eaux noires, voire à terme, permettre d’assurer une veille active d’une emprise militaire, en mer ou à terre, en métropole ou sur une base outre-mer.
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