Numéro : 2779 - Année : 2022
Etude et qualification d'un système de mise à l'eau et de récupération de drones de surface
Pierre-Emmanuel GUILLERM, Julien NICOLAS - Naval Group, Hydrodynamics, Lorient (France)
Pierre-Alan MICHEL - Naval Group, Marine systems – Lorient (France)
Nicolas CARETTE - MARIN – Wageningen (The Netherlands)
Les critères utilisés actuellement pour les études de tenue à la mer sont principalement issus du STANAG 4154 ou de références assez anciennes qui ne sont plus adaptées aux performances des navires actuels et particulièrement de leurs équipements. Ces critères sont généraux, principalement focalisés sur les capacités opérateur sur navire mère et ne distinguent pas les différentes technologies. D’autre part, les outils actuels de simulations et d’essais permettent de modéliser des systèmes multicorps complexes et donc d’acquérir une connaissance plus précise du comportement de ces systèmes.
Des drones de surface (USV, Unmanned Surface Vehicle) sont de plus en plus utilisés pour la guerre des mines. Les USV ont alors des longueurs comprises entre 10m et 20m et un déplacement supérieur à 10t. De plus, ils sont équipés de nombreux appareils électroniques (senseurs, sonar, charge utile robots et drones) qui nécessitent une attention particulière. De nombreux systèmes de mise à l’eau et de récupération (Launch and Recovery System, LARS) existent : grue, bossoirs, rampe… En conséquence, les grandeurs à étudier et leurs limites doivent être identifiées en fonction des différents types de LARS ou d’USV. Ces grandeurs permettent alors la définition des polaires d’opérabilité plus précises et plus réalistes du comportement réel du système.
Cet article présente la méthode mise en œuvre à Naval Group pour étudier les capacités d’un système LARS USV. La méthodologie proposée utilise de façon pragmatique les outils complémentaires que sont les simulations multicorps, les essais sur modèle physique et les essais à la mer.
Ce mémoire est écrit en anglais
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